Mes clients paient très bien….
C’est souvent une réponse qui m’est faite lorsque nous proposons à un dirigeant, à un responsable financier ou à un trésorier, d’étudier une solution d’affacturage. Le constat est clair : dans l’inconscient collectif l’affacturage est un outil de gestion du risque. Ce qui est somme toute assez éloigné de la finalité de l’affacturage
Pourtant ma trésorerie est tendue !
Mes clients paient très bien….Et alors ? Cela n’empêche pas les – douloureux – pics de trésorerie
Les études sur les délais de règlement nous apprennent que le délai moyen de règlement en France sur l’année 2016 est de 44,5 jours. Donc, même si les clients paient très bien, cela veut dire qu’en moyenne, pour les ventes réalisées dans le mois, le règlement ne sera pas intervenu à la fin du mois et la trésorerie attendue non disponible.
Quand on ajoute à ce délai moyen de paiement observé les 12,2 jours de retard moyen révélés par les études sur les délais et les comportements de paiements, on se retrouve rapidement avec près de 60 jours « d’argent dehors », soit 2 mois de charges à financer, généralement sur fonds propres ou par le découvert bancaire.
En fait, que mes clients paient très bien, ce n’est pas vraiment la question. Que je puisse activer les leviers pour libérer de la trésorerie rapidement, c’est la réponse.
Vade retro Facto
En creusant, je me rends compte que mon interlocuteur perçoit toujours l’affacturage comme l’antichambre de la mort de l’entreprise et d’une invective « vade retro facto », rejette l’image ancrée dans l’inconscient collectif plus par réflexe ou par mimétisme que par choix raisonné.
Voici 2 exemples de la vie ordinaire des entreprises qui mettent en évidence les bénéfices de l’affacturage en tant qu’outil d’optimisation de la trésorerie.
1 – Facturé J = aujourd’hui, encaissé J+1 = demain
L’affacturage est avant tout une source de financement qui permet d’optimiser le BFR en générant de la trésorerie en 24 heures. Pour cela, il suffit de céder au factor, au coup par coup ou de manière récurrente, les factures émises par l’entreprise.
Fin octobre, un des mois les plus terribles de l’année en trésorerie, un dirigeant, dont la TPE de 1,5M€ a connu une forte croissance nous a interpellé lors d’un échange téléphonique : « je fais comment pour payer les salaires, les charges et mes fournisseurs avec la banque qui ne veut pas augmenter mon découvert ? ».
Nous lui avons simplement demandé :
- combien vous doivent vos clients professionnels ?
- combien devez-vous à vos fournisseurs à la fin du mois ?
En cédant pour 21K€ factures clients non échues il a pu obtenir 20,2 K€ de trésorerie en 24 heures après les avoir cédées à un factor.
De plus, pour un surcoût sensiblement équivalent à celui de la cession des factures financées, il a pu, par l’affacturage inversé, obtenir un délai supplémentaire de 20 jours pour le règlement de ses factures fournisseurs.
En résumé, grâce aux 20,2 K€ de cash disponible et au décalage de règlement fournisseurs, la société a pu financer son besoin de trésorerie et franchir le cap de la fin du mois.
Cerise sur le gâteau, les formules d’affacturage de factures clients et fournisseurs proposées à cette TPE était sans engagement de volume, de durée et sans caution du dirigeant.
2 – Gagner de l’argent avec l’affacturage
L’idée est simple et en réalité, bien connue. En payant ses fournisseurs plus rapidement, il est possible d’obtenir des rabais, souvent plus importants que le coût de l’affacturage. L’expérience a été faite sur la base de remises entre 2% et 3,5% pied de factures pour cette entreprise de 6M€ qui réalise 4,5M€ d’achats.
La société finance 75% de ses factures TTC pour un TEG de 1,3% soit un coût annuel de 70K€. Par ailleurs, grâce à une remise moyenne de 2,3% pour paiement comptant sur 80% de ses achats, elle économise 83K€ ce qui lui génère un gain net de 13K€.
Comme le dit l’adage « qui paie ses dettes fournisseurs s’enrichit » !
L’affacturage pour tous ou la démocratisation d’une solution de financement
L’affacturage a beaucoup évolué, et est passé du statut de moyen de financement honteux au range de 1er outil de financement court terme, devant le découvert bancaire.
Pourquoi ou comment ? Grâce aux banques ! La conjugaison des effets d’une réglementation (à leur décharge) de plus en plus contraignante, d’une concurrence de plus en plus féroce, de l’émergence de nouveaux acteurs (Fintech) grâce à l’évolution de la technologie et à la dérégulation du secteur, le tout dans un environnement de taux faibles a poussé le curseur à l’avantage des entreprises utilisatrices dont les besoins sont de plus en plus pris en compte.
La banalisation de l’affacturage est une réalité. Quelques chiffres nous le prouvent :
- les sommes financées par les factors sont passées de 70Mds d’euros en 2000 à 268Mds d’euros en 2016 (cf. http://bit.ly/2nDVyua) dont près de 30% à l’international :
on n’est plus dans l’antichambre de la mort de l’entreprise.
- plus de la moitié des entreprises ayant recours à ‘affacturage ont un chiffre d’affaires inférieur à 1,5M€ :
il n’y a pas que les grandes entreprises qui utilisent l’affacturage
- près de 45% des entreprises qui ont utilisé l’affacturage ont quitté leur factor dans les 2 ans :
l’affacturage, on y a recours quand on en a besoin, on en sort quand on n’en a plus besoin.
Si vous avez un besoin de financement court terme, envisagez le financement de factures.
Aujourd’hui, quelle que soit sa taille, TPE, PME, ETI, GE, quel que soit son besoin de financement, ponctuel ou récurrent, quel que soit son stade de développement, création, croissance, difficulté financière (y compris en sauvegarde ou en RJ), une entreprise a une solution d’affacturage à sa portée – de l’affacturage ponctuel (pour des factures de 1000€ à 1000 000€) pour les factures clients et fournisseurs aux programmes structurés avec les solutions d’affacturage confidentiel, déconsolidant ou non, ainsi que le reverse factoring ou le financement d’achats stratégiques voire du financement de factures entre sociétés du même groupe dit « papier de famille ».